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D-U-M-B- Everyone's accusing me !

9 juin 2004

Hors circuit le boulet..

Hors circuit le boulet..
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7 juin 2004

ça faisait un moment que je n'avais ien écrit

ça faisait un moment que je n'avais ien écrit dans ce putain de blog, pourtant j'en aurais des choses à raconter ce soir. Mais en fait  j'en ai vraiment pas le coeur donc ce sera juste une pensée pour Madeleine , Marguerite et Agnes from Polland, et leur picnic avenue Foch.
 
17 mai 2004

17 mai 2004

Samouraï du hardcore

 

Au pays du Soleil Levant, Keiji Haino n'est rien d'autre qu'un légende vivante. A la pointe de l'avant garde nippone, et dans un créneau jazz post moderne, il a commencé au sein du groupe prog-psyché Lost Aaraaf en 1971 et n'a depuis cessé de multiplier les expériences sonores et bruitistes, notamment au sein de son territoire d'expression privilégié, Fushitsusha qui existe depuis bientot 26 ans, faisant figure de groupe culte à l'immense respectabilité.

Pourtant si l'on en parle du bout des lèvres dans les cercles fermés, peu semblent ne jamais y avoir prêtés la moindre oreille... Car en comparaison, les plus indus des groupes européens font de la variété, les groupes ultra-bruitistes occidentaux sont quasi-inoffensifs. Keiji Haino évolue dans une formation amplifiée totalement destructurée où toute la place est prise par l'improvisation, dont les concerts s'apparentent à une expérience tétanisante, radicale, spasmodique et ahurissante - dixit Thurston Moore ( Sonic Youth ) Il est hors de question d'ignorer ce samouraï du hardcore.

D'un calme apparent, c'est une musique sournoise et vicieuse comme un lent poison, capable de vous glacer les sangs avec une intensité et une violence rare ( qui c'est résulté par la perte d'un plombage pour ma part ). D'un disque à l'autre ( tous noirs ), les atmosphères sont différentes, mais tous sont le reflet d'un malaise latent.

samedi 29 mai aux Instants Chavirés de Montreuil - 9 euros

 

14 mai 2004

La Reine des KéKés de retour !

Brigitte Fontaine revient en août

Trois ans après Kékéland, retour de l'étonnante Brigitte Fontaine. Son nouvel album, qui emprunte son nom à la rue où réside l'artiste, s'intitule Rue Saint-Louis-en-l'Ile. Mis à part quelques duos et collaborations, il a été réalisé l'année dernière, presque entièrement dans son propre home-studio.
C'est son vieux complice et compagnon Areski Belkacem qui a majoritairement écrit la musique : "C'est l'anarchie totale, dans le bon sens, le sens populaire", nous confie-t-elle. Musicalement, l'album "est très varié, au moins autant que Kékéland. On a fait un morceau avec Gotan Project, qui s'appelle Rue Saint-Louis-en-l'Ile. Moustaki a retrouvé dans ses archives une partition originale du grand auteur de tango argentin Astor Piazzolla, sans paroles. Il me l'a donnée, j'ai écrit des textes. Le plus beau est que Piazzolla a écrit le morceau dans l'appartement où j'habite, rue Saint-Louis-en-l'Ile. On a aussi repris Le Nougat (chanson de 1990) avec Zebda, des types formidables."

Même liberté de ton pour les textes : "Ils sont très variés : des trucs trash, des trucs marrants, des trucs terribles, de la poésie, comme on pourrait me le reprocher. Un morceau s'appelle Le Voile à l'école. Du langage savant, du langage rigolo ; tout le monde a tort et tout le monde a raison, mais ça se termine sur ces mots de Rabelais, "Fays ce que voudras." Soit la devise de l'école idéale de Pantagruel…"
L'album sortira le 21 août. (07 mai 2004)

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biographie http://www.rfimusique.com/siteFr/biographie/biographie_8876.asp

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14 mai 2004

bac blanc philo 2004

ça me fait regretter de n'avoir jamais eu de cours de philo..

j'espere que sera assez lisible, car ça vaut le coup, entre slogan de pubs de lessives, produits d'hygiene corporelle, je crois que le clou de la copie est une citation toute droit sortie du spectacle d'Eric et Ramzy..

 

13 mai 2004

13 mai 2004

Epreuve de reflexion aux étudiants de Stanford



Trouvez ce que cela peut bien être :
       1. C'est mieux que Dieu.
       2. C'est pire que le Diable.
       3. Les pauvres en ont.
       4. Les riches en ont besoin.
       5. Et si on en mange, on meurt.






.../...














       La réponse est " Rien ".
             1. Rien n'est mieux que Dieu.
             2. Rien n'est pire que le Diable.
             3. Les pauvres n'ont rien.
             4. Les riches ont besoin de rien.
             5. Et si on mange rien, on meurt.

22 avril 2004

SISTER

Tout ou presque a été dit dans la presse à propos de l'image de William Gibson, assis devant une machine à écrire portable, une Hermes 2000 de 1927 délabrée en train de taper les pages de l'ouvrage de référence de la litterature cyberpunk, le Neuromancer de 1984. Un peu futuriste, se moquèrent les critiques.

Pourtant, peu d'entre eux ont tenu compte de la justesse de la métaphore qu'est devenue cette image après sa publication. Les étranges textures que font apparaître les notions de contact brut entre un corps et un ordinateur sont responsables des émerveillements de la culture à venir. Il n'est pas étonnant que l'écrivain S.F. Philip K. Dick - décédé en 1982, bien avant que le terme "cyberpunk" ne soit inventé - connaisse un regain d'intérêt. C'est la perspective éternellement extravagante de la fusion entre l'esprit et le métal qui nourrit la littérature cyberpunk la plus fascinante et la plus intéressante.

Avez-vous jamais remarqué à quels points les films de science-fiction les plus pointus d'hier (Robocop, 1987) paraissent vieux de trente ans aujourd'hui ? En décidant d'enregistrer le malicieusement futuriste Sister, leur second et dernier album sur SST, au Sear Studio de Manhattan, un temple des techniques d'enregistrement les plus sommaires, Sonic Youth se prémunissait contre un tel sort.

Sister sonne comme la musique de demain enregistrée hier. Capsule temporelle pleine à rabord de détritus de la science-fiction de gare des années 50, de l'acid-rock des sixties, de l'assombrissement punk des années 70, le tout agrémenté de pure innovation pop qui même aujourd'hui semble en avance sur son temps, Sister évolue en toute liberté de l'archaïque au révolutionnaire. Il sépare également le vieux Sonic Youth du nouveau.

En 1987, Sonic Youth était devenu précocement conscient de sa position. Ayant survécu à la révolution pop synthétique et à la main-mise du hip-hop sur le futur, le dernier grand espoir du rock'n'roll paraissait s'atteler à démontrer l'impossible - que les guitares électriques avaient leur place dans la pop-music de demain.

Philip Kindred Dick, né en 1928, a grandi dans le calme de la bohème naissante de Berkeley. Sa fausse jumelle, Jane Charlotte, est morte peu après sa naissance. Elève doué mais pertubé, le jeune Dick s'intéressa au magazines de science-fiction très populaires à la fin des années 40 et, par la suite, en nourrit ses propres personnages de littérature marginale. Au cours d'une vie de banlieue tumultueuse qui compte cinq mariages, des excès d'amphétamines et des histoires de dépressions et d'hallucinations, Dick s'est débrouillé pour débiter plus de cinquante romans et des centaines de nouvelles de qualité variable. Dick développa une sphère de renvoi unique qui associe les idées reçues des canons de la littérature occidentale avec des éclats de mysticisme oriental, des situations contemporaines, et des tropismes standards de la science-fiction.

Sourde, élégante, visionnaire, opaque : toutes ces descriptions conviennent à la prose de Dick. Des classiques comme A Scanner Darkly, The Man In The High Castle, Radio Free Albemuth et Valis élevent la littérature populaire au rang d'art. Trébuchant sur un vocabulaire beatnik vaguement démodé et des théories délicieusement paranoïdes de conspirations gouvernementales, ces romans vrombissent et crépitent de communiqués à moitié reçus, à moitié propable.

Toujours aussi dingues de culture pop, les membres de Sonic Youth ont creusé l'oeuvre de Dick, à la fois pour l'étude et pour le plaisir, bien avant 1987, l'année de sortie de Sister.

Entre-temps, les incessantes tournées et interviews avaient forgées le sens du moi du groupe. Sister montre l'image d'un groupe ayant élaboré un système musical flambant neuf et ayant apris à travailler sous les contraintes qu'il impose. Les chansons n'émergeaient plus du chaos pur - Moore et Ranaldo avaient développé un cycle regulier d'accord desquelles émergeaient d'authentiques mélodies, travaillant beaucoup le côté structurel, raisonnant en termes de sections A et B sur les chansons, obtenant ainsi des trucs comme A, B, C, B, D, E, A, F . En fait ils avaient des courbes tracées devant eux, avec de  grosses lettres - c'était d'immenses courbes. et de temps en temps viraient quelques lettres..

Thurston etait attiré par les oeuvres de Dick pour leur nuances littéraires et leur franc-parler.  La notion de schizophrénie de cet écrivain à l'imagination frénétique ne se résumait pas à un déballage insollite de l'ère spatiale - c'était une version artisanale du dilemne de "la réalité de l'esprit contre la réalité du monde".

Moore était également attiré par l'approche de la philosophie et de la religion. " On avait pas vraiment besoin de lire Kant ou Hegel ou la Bible ou d'autres choses - on pouvait lire Philip K. Dick et percevoir beaucoup d'idées à travers un seul écrivain", dit-il. Pourtant le principal parolier de Sonic Youth, ayant lu des interviews dans lesquelles Dick expliquait que ses dernières oeuvres avaient été influencées  par des experiences réelles et avaient été retranscrites sur papier dans un état proche de la transe, se trouva lui-même libéré par le récit de sa technique d'écriture. " J'ai toujours aimé l'idée que le fait d'écrire des paroles était en quelque sorte un processus subconscient. Cela c'est vraiment concrétisé au cours des années où je lisais Dick, et aussi en écrivant Sister."

Les accords résonnants ouvrant Sister sont presque aussitôt réduits à un bourdonnement sourd, et leur indéniable potentiel pop est étouffé par les limites de l'équipement analogique, chaud mais élimé. La batterie de Steve Shelley claque sur un beat, et sur le suivant sonne étouffée sous une couverture de flanelle. Le premier morceau de l'album, "Schizophrenia", est calqué au niveau lyrique sur les détails de la vie de Philip K. Dick, qui filtrent dans les pages de Radio Free Albemuth et de Valis, son avant-dernier ouvrage. Le titre de l'album est également une référence à la jumelle disparue de Dick.

En mars 1974, le vrai Dick ouvrit sa porte pour recevoir des médicaments contre une rage de dents. Et il vit "une fille avec des cheveux noirs, très noirs, et de grands yeux". Elle portait autour du cou un collier qui avait la forme de l'ancien signe chrétien du Poisson. Dick affirma que le signe du Poisson a déclenché les mémoires de ses origines célestes, ainsi qu'une double conscience. Dans Radio Free Albemuth, écrit en 1976, et Valis, écrit en 1982, il décrit deux personnages : lui-même et son alter ego. Dick passa le restant de sa vie réelle et de sa vie fictive à rechercher la vérité et le sens dans la fragmentation des preuves. La mort de sa soeur Jane avait selon lui déclenché des impulsions mentales primordiales.

Alors que la plupart des critiques firent remarquer que Sister était le travail le plus cohérent de Sonic Youth, il était en tout point aussi ouvert que les enregistrements précédents du groupe. Seulement deux chansons, "Schizophrenia" et "Stereo Sanctity", sont en fait inspirées de l'écriture de Philip K. Dick ( quelques phrases, comme " Je ne peux pas baiser parce que tout le monde est mort", de "Stereo Sanctity" sont directement tirées de Albemuth et Valis). Pourtant, les thèmes de ces deux chansons - explorer la dualité pour se trouver soi-même - se répandent dans tout l'album.

Dans "Schizophrenia", Kim et Thurston chantent chacun le point de vue de deux personnalités jumelles (la partie de Thurston contient l'incident du Poisson chrétien), toutes les deux aussi indiscrètes et convaincues de leur propre indépendance.

"Stereo Sanctity" emprunte le vocabulaire pseudo-scientifique de Dick pour imaginer un monde ou les courants électroniques traversent toutes choses ; l'esprit d'un individu et le ciel s'allument alternativement comme une connexion branlante pétillante et crépitante. C'est aussi également l'une des premières chansons pop de Sonic Youth magnifiquement travaillée, écrite à l'aide des techniques musicales créées par le groupe, à savoir un grand nombre de guitares, le groupe étant réputé pour se trimballer une bonne quinzaine de guitares rebricoler de manières peu orthodoxe afin de les personnaliser, toutes rangées dans un même carton lorsqu'ils partent en tournée, et toutes accordées très différement de l'accordage standard, pour en explorer un maximum de nouvelles sonorités et ouvrir ainsi de nouveaux territoires soniques inconnues jusqu' alors. Telle guitare pour gratter furieusement, une autre pour taper dessus avec des baguettes, une autre pour tambouriner, une autre pour jouer de "beaux accords"... La façon dont la chanson fonce, fait une embardée, pour mieux redécoller à nouveau - tout en abandonnant des fragments de cliquetis de distorsions de guitares sifflantes - implique une impropable mais inquiétante sensation de Guerre Des Mondes et d'invasion surnaturelle. Sonic Youth est finalement parvenu à canaliser ses idées dans la musique rock au travers d'une structure de chanson conventionnelle. Oui, Sister engendrait des visions de vaisseaux spatiaux, de cerveaux électroniques, et d'hallucinations déclenchées par le speed ; mais ces vaisseaux spatiaux étaient en sourdine, manufacturés ; ces cerveaux électroniques tenaient ensemble avec du scotch ; et ces hallucinations n'étaient pas des rêves enthousiastes mais des pestes carnivores, plus proches des microbes imaginaires qui infestent le Jerry Fabin bourré de drogues de A Scanner Darkly.

En plus de ces clins d'oeil à la "théorie" cyberpunk, Sister contient également les premiers exemples tempérés de la tentative de Kim, Lee, Thurston et Steve d'écrire et de chanter comme des individus distincts et épanouis au niveau créatif.

"(I Got A) Catholic Block" et " White Cross" sont des clins d'oeils de Thurston Moore à sa propre éducation. Produit d'une mère catholique et d'un père qui avait étudié la religion, Thurston confesse que les deux chansons, surtout "Catholic Block", étaient d'abord une blague. "J'ai toujours préféré utiliser l'imagerie du garçon catholique - la chemise blanche amidonnée et la cravate écossaise - plutôt que l'imagerie gothique comme emblème punk."

"Tuff Gnarl" voit à nouveau Sonic Youth utiliser une structure de chanson conventionnelle pour accompagner au mieux les parties de guitares dérangées particulières au groupe. Les proles sont une narration insensée, composée de phrases piquées dans des chroniques de disques qu'il avait lui-même rédigées dans son fanzine Killer, étant un gigantesque fan et un énorme pilier fervent défenseur de la scène hardcore du début des années 80, allant même jusqu'à monter un festival le Noize fest, afin d'y voir son groupe s'y produire, du fait du manque de salles, surtout pour ce type spécial de "pop music" ou même pour emmener des jeunes Beastie Boys en tournée à bord de son propre mini-van, les gamins n'ayant pas leur permis de conduire. Moore chante les paroles de la chanson comme s'il s'agissait de la rhapsodie d'un amoureux éconduit.

"Beauty Lies In The Eyes" chantée par Kim Gordon dont les paroles, sur le thème de la combustion ("veux-tu voir les explosions dans mes yeux ?"), complètent l'instrumentation diffuse, qui évoque une love song tout en recherchant la grandeur de l'affection violente.

"Pacific Coast Highway" est une ballade chaotique, un trip S.M. avivé par les invitations joyeusement coercitives de Gordon. L'histoire est celle d'un auto-stoppeur sur l'autoroute pris par un serial-killer. Doucement mais sûrement, elle affirmait son sens esthétique finement mélodieux. Rappelont qu'elle sera quand même la co-productrice du Pretty On The Inside, premier album de Hole, et co-réalistrice du clip des Breeders Cannonball.

"Pipeline / Kill Time" contribue à faire de Lee Ranaldo, seul "vrai" musicien du groupe, le voyageur temporel du groupe. Plutôt que de s'attacher à une structure pop classique couplet-refrain-couplet, "Pipeline" accélère comme si on la chassait. Des Phrases comme " Cours 10 000 mile et puis penses à moi" semblent faire allusion au cyber-espace du Neuromancer de Gibson.

Kim et Thurston, dont les seuls éléments distinctifs de leur couple sont leur fille et leur tenues vestimentaires complémentaires font leur premier duo sur "Cotton Crown". Avec son imagerie christique oblique et sa mélodie obsédante, le morceau contient un coda convenable pour la première incursion en profondeur de Sonic Youth dans le domaine des pop songs.

Les quatres membres du groupe contribuèrent à la pochette de Sister. "On n'arrivait pas à s'entendre sur une unique idée venant d'un seul d'entre nous", raconte Lee."Alors on a fini par utiliser un collage de tous les projets différents. Quelque part, ça correspond bien à l'album. C'est vraiment l'une de mes pochettes préférées parce qu'elle montre la multiplicité de Sonic Youth."

Pour préparer Sister, Sonic Youth s'est enterré, entre autre endroits, dans un minuscule studio derépétition de l'East Village. Le fait de travailler tellement à l'étroit les aida à écrire des chansons possédant la clarté du diamant. Comme toujours, la musique arrivait en premier, le groupe ayant une prédilection pour l'improvisation - c'est seulement une fois que les structures étaient établies qu'ils s'occupaient des paroles. Choisi pour son matériel d'enregistrement ancien, Sear Sound apporta sa tonalité "chaude" à Sister. Le groupe, et surtout Lee et Thurston, avait dévellopé un intérêt prolongé pour l'équipement ancien, en partie en réaction contre la mode des consoles digitales.

Le terme "Grunge" aurait tout aussi bien pu être inventé pour décrire leur musique sur Sister, qui a d'ailleurs très fortement influencé la scène alternative du début des années 90 de Seattle, Dinausaur Jr, Mudhoney, Gumball et Nirvana qui fut signé plus tard chez Geffen lorsque Sonic Youth devint le premier groupe de la scène indépendante à rejoindre une grosse major du disque, signant un contrat assez inédit qui leur permettait de garder toutes les directives artistiques et le droit d'imposer chaque année un groupe à la signature.

 

Bon voilà un blog bien long, trop long me direz-vous ? je m'en fous ! je fais ce que je veux ici d'abord ... A qui s'adresse t'il ? aux fans de science fiction et d'anticipation, de Gibson et K.Dick ( et ils sont nombreux..), cette album, Sister est pour eux, c'est un joyau du cyberpunk ça vaut vraiment le coup d'y prêter une oreille attentive, il s'adresse aux amateurs de groupes aux tendances libres et uniques dans leur style créatif et leur approche très particulière et peu commune de la musique, à ceux qui savent donner autant que recevoir, a ceux qui font partager leurs expériences et leur savoir plutôt que de tout garder jalousement pour eux meme, à ceux qui savent entendre les gens, et pas seulement les écouter, pour ceux qui sont  toujours curieux de tout , avides de toujours plus d'informations, pour tout les rêveurs...

Et pis ça vous plaît pas, vous savez ce qu'il vous reste à faire

sur ce

17 avril 2004

You've got her in your pocket

You’ve got her in your pocket
And there’s no way out now
Put it in the safe and lock it
‘Cause it’s home sweet home

Nobody ever told you that it was the wrong way
To trick a woman, make her feel she did it her way
And you’ll be there if she ever feels blue
And you’ll be there when she finds someone new
What to do
Well you know

You keep her in your pocket
Where there’s no way out now
Put it in the safe and lock it
‘Cause it’s home sweet home

The smile on your face made her think she had the right one
Then she thought she was sure by the way you two could have fun
But now she might leave like she’s threatened before
Grab hold of her fast before her feet leave the floor
And she’s out the door
‘Cause you want

To keep you in your pocket
Where there’s no way out now
Put it in the safe and lock it
‘Cause it’s home sweet home

And in your own mind you know you’re lucky just to know her
And in the beginning all you wanted was to show her
But now you’re scared
You think she’s running away
You search in your hand for something clever to say
Don’t go away
‘Cause I want

To keep you in my pocket
Where there’s no way out
Put it in the safe and lock it
‘Cause it’s home sweet home
Home sweet home

 

16 avril 2004

So Alone

three two three four

 

Well I just want to tell you what you want to hear

I won't break your girlish feels

I try to get close I couldn't get near

If I tell you too much

Baby I get

just feel soooooo aloooooone

 

Said waves like green light

You never stop

Always trying... to work me out

Now I know... what you're babbling about

 

Well I just tell you what you wanna hear

If I tell you too much...

Baby I get

just feel... allllll aloooooone

allllll aloooooone

 

Seems like everytime... I try to love somebody...

It's that same old story...

I try some hard... I give her everything I got...

But in the end... I'm he one who's left out

 

I'm soooooo allllll aloooooone

I'm soooooo allllll aloooooone

but I got one thing...

16 avril 2004

La vie c'est dla merde

Mardi 13 avril 2004,

concert d'AqME

J'y étais .

15 avril 2004

Monster

Le premier film de Patty Jenkins attaque fort, la pitoyable vie d'Aileen Wuornos une prostituée qui fut la première tueuse en série d'Amérique pour avoir tué 6 de ses " Johns " entre 1989 et 1990 et condamné à 12 dans le couloir de la mort avant d'être executée. c'est Charlize Theron qui endosse ce rôle de psychopathe et pour lequelle elle a pris une dizaine de kilos supplémentaires, mis des lentilles colorées, un faux dentier et ternis sa peau, et histoire de prouver son engagement dans ce film décida d'en être co-productrice afin de garantir l'indépendance du film.

 

L'actrice l'a rencontrée peu avant son execution, histoire de cerner le personnage : " Je garde l'image d'une femme qui assume ses actes, sans demander pitié, sans chercher à se justifier. C'est, paradoxalement, l'un des êtres les plus positifs que j'ai rencontrés."

Charlize Theron a reçu l'Oscar 2004 de la meilleure actrice, ainsi que le Golden Globe de la meilleur actrice et les griffes d'argent pour le meilleur rôle dramatique, des récompenses largement méritées aux vues de sa performance qui fait froid dans le dos tant elle s'est donné pour ce rôle.

Abusée sexuellement dès son enfance par un ami de son père, battu par celui-ci, prostituée à 13 ans, Aileen connaît tout du sexe mais rien de l'Amour. Un soir alors qu'elle est au plus bas et sur le point de se suicider, elle décide d'aller prendre une bière avec ses derniers 5 $ ; elle y fait la rencontre qui va faire basculer toute sa vie en la personne de Selby, une jeune lesbienne timide et en demande d'attention et d'affection ( magnifiquement interpretée par Christina Ricci ! ) envoyée vivre chez une tante par ses parents afin de la " guérir de son homosexualité".

Bien qu'elle n'est pas lesbienne, Aileen est attirée par Selby et décide de s'occuper d'elle pour entretenir l'Amour de la jeune fille, lui donnant alors pour une fois l'occasion de valoir quelque chose pour quelqu'un.  Pour lui offrir un peu de rêve elle tapine sur les bords d'autoroute. Lorsque un de ses clients l'agresse, la frappe et la viole, elle le tue. Pur réflexe d'auto-défense. Elle lui pique sa voiture, son fric et ses vêtements.

Ce meurtre va faire ressurgir les démons du passé chez elle et va l'entraîner peu à peu dans une folie destructrice vengeresque. Elle décide même de "décrocher" et ainsi trouver un vrai travail, mais Aileen n'a aucune qualifications et expériences ; elle doit donc retourner à la chose qu'elle connaisse et sache faire, arpenter le long chemin des  trottoirs. Tandis que les cadavres s'accumulent, chacuns de moins en moins justifiés que le précédent, l'Amour de la seule personne qui compte pour elle s'amenuise

http://www.monsterfilm.com/flash/flash.html

 

15 avril 2004

Apple Blossom

Hey little apple blossom

what seems to be the problem

all the ones you tell your troubles to

they don't really care for you

 

come and tell me what you're thinking

'cause just when the boat is sinking

a little light is blinking

and I will come and rescue you

 

lots of girls walk around in tears

but that's not for you

you've been looking all around for years

for someone to tell your troubles to

 

come and sit with me and talk a while

let me see your pretty little smile

put your troubles in a little pile

and I will sort them out for you

 

lots of girls walk around in tears

but that's not for you

you've been looking all around for years

for someone to tell your troubles to

 

come and sit with me and talk a while

let me see your pretty little smile

put your troubles in a little pile

and I will sort them out for you

 

I fall in love with you

 

I think I'll marry you

31 mars 2004

yen a marre²

bon ça me saoule jvoulais écrire un truc, carré avec des photos et tout, genre docu/compte rendu de live mé bon comme ça marche pas je sais pas pourquoi, de trop gros  fichier .. on va pas se prendre la tête pour si peu et puisqu'il  fait bon en ce moment il est grand temps de ressortir sa planche et d'aller skater un coup, parce que yen a assez de rester à la maison, grand besoin d'air pur ( tres dur en ville ) et vu que les gens que j'aime bien sont pas là ou occupés, ben jrate rien mé ça m'énerve alors je-me-casse
bon ça me saoule jvoulais écrire un truc, carré avec des photos et tout, genre docu/compte rendu de live mé bon comme ça marche pas je sais pas pourquoi, de trop gros  fichier .. on va pas se prendre la tête pour si peu et puisqu'il  fait bon en ce moment il est grand temps de ressortir sa planche et d'aller skater un coup, parce que yen a assez de rester à la maison, grand besoin d'air pur ( tres dur en ville ) et vu que les gens que j'aime bien sont pas là ou occupés, ben jrate rien mé ça m'énerve alors je-me-casse sinon jve péter un câble et tout casser à la maison, ce serait pas très intelligent ou pas très malin, je crois que c'est à peu près pareil mais bon ça arrive à tout le monde ds brusques montés d'adrénaline donc je m'en fous et préfère faire un tout et arrêter d'écrire des conneries qui n'intéressent personne, qui n'amusent que moi, et que personne ne lira, donc on va s'arrêter là, tu crois pas ?
28 mars 2004

Too Much Junkie Business

Well you run down to the corner, well to see what you can cop
You buy some for your sister,  you take yours off the top
You run into the bathroom fixing up a shot
Tie it up, shoot it up, bang your head, throw it up

Too much junkie business
Too much junkie business
Too much junkie business
I don't wanna fuck around with you

Your life becomes as sickening as that mess you call your face
That pig you call your girlfriend she's dead from shooting mace
Climbing up the walls shooting all my balls
Wrap it up, call it art
Now your records makes the charts

Too much junkie business
Too much junkie business
Too much junkie business
I don't wanna fuck around with you

 

Too much junk
Too much junk
Too much junk
Too much junk
Too much junk

 

I don't wanna see it hanging out with you

 


Well your the coolest thing in town with your face flat on the ground
Friends empty your pockets as the coffin went down
You overdosed at last ; spikes stuck in your head
Now you're dead - I love yaaaaaaaaaaaaaaa

Too much junkie business
Too much junkie business
Too much junkie business
I don't wanna fuck around with you

Too much junk

Too much junk

Too much junk in your head

 

(Lure/Thunders)

 

28 mars 2004

CHRISTOPH SCHNEEBERGER

Christoph Schneeberger propose des séries de photos, donnant à ses expositions des allures de film en arrêt ; ses titres soulignent l'importance de l'itinéraire, qu'il soit de plusieurs mois ( 'Where am I going to' , un ensemble de 7 photographies, New York-Los Angeles ), de quelques jours ( 'Odysée-raportage' après un séjour en Bosnie ) d'une ou d'une heure...

Il photographie des paysages, le plus souvent nocturnes, sans présence humaine, où le mélange entre les lumières artificielles et les lueurs de l'aube génère une impression de réalité virtuelle. Les contours froids, impressionnants d'entrepôts, d'usines, sont sublimés par d'étonnants éclairages : Comme si un autre monde côtoyait la déprimante banalité des clichés urbains.

Des lieux rêvés, avec cette acuité sensorielle aiguisée du petit matin, au bout d'une nuit blanche...

23 mars 2004

Bon étant donné que l'auteur de ce blog n'ecrit

Bon étant donné que l'auteur de ce blog n'ecrit toujours pas ce que je lui ai demandé.. ba je viens foutre mon dawa par ci par là lol.. non même pas je tenais à te remercier pour ce soir, ça m'a fait du bien et plaisir de parler avec toi! hé ho tu n'es pas toujours un bouche trou en plus :-p bon fais nous un post passionnant pour la prochaine fois, je compte sur toi je suis quand même ta lectrice la plus fidèle! =)

22 mars 2004

BAISE LES GENS !!!

Qu'est ce qu'un looser ?

To lose : perdre. 

Loose : mal assujetti, branlant, détaché.

 

Le terme looser, en tant qu'employé dans l'expression « klub des loosers » englobe ces deux définitions. On a trop souvent tendance à considérer le looser en tant que gentil perdant, en tant que mec qui n'a jamais de chance, tel Michel blanc dans les bronzés, ou la plus part de ses rôles. Cette conception est réductrice car elle dénie au looser toute intelligence, toute réflexion découlant de ses multiples échecs et le dépeint en tant qu'individu acceptant sa condition car persuadé qu'il ne peut y échapper.

Mais revenons aux termes mêmes de la définition pour mieux comprendre ce qu'est un looser.

-perdre :

Est à mon sens un looser une personne qui à perdu toutes les illusions qu'il pouvait avoir sur l'existence. Le looser à compris qu'il n'épouserait pas un top modèle, qu'un travail très ennuyeux risquait d'occuper la majeure partie de son temps, que l'amitié ou l'amour sont des choses extrêmement relatives. Le looser est d'autant plus sincère dans sa réflexion qu'il a bâti cette dernière de manière empirique. Il ne croit plus en l'amour parce que ses parents ont divorcés après s'être trompés durant des années, il ne croit plus en l'amitié parce que ses potes ne sont pas venus le voir après sa première tentative de suicide…

Mais attention, le looser ne se complait pas dans le constat des nombreux échecs qui ont ponctués et continuent de ponctuer son existence. Pas de misérabilisme au sein du klub. Le looser n'est pas non plus quelqu'un de dépressif, au sens médical du terme, même si les gens le qualifient souvent en tant que tel.

Le looser est juste une personne hyperréaliste ce qui influe sur sa perception du monde et donc sur son comportement.

-détaché :

 De la perte totale des illusions découle une réserve constante à l'égard des évènements. Vous ne verrez jamais le looser aduler ce que les autres appellent une « star » car lui ne voit en elle qu'une personne, avec peut être beaucoup de talent, mais qui reste une simple personne. Le looser ne fera jamais la queue pour rentre aux bains, il ne se mettra jamais à genoux devant une fille, aussi magnifique soit elle. Ce n'est pas une personne insensible non plus. Je dirais même que souffrant d'une trop grande sensibilité il a, au rythme de ses échecs,  transformé cette dernière en un détachement quasi total.

Le looser vit dans un monde parallèle au votre. Vous voyez les mêmes choses mais il ne les perçoit pas comme vous. Cela ne signifie pas que son point de vue est plus important que le votre, néanmoins j'aurais tendance à penser qu'il est souvent plus éclairé car soumis à moins d'influences.

http://www.klubdesloosers.fr.st

 

16 mars 2004

QUOI ?????????!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Mais qu'est ce que j'apprends là ? le dernier clip de Britney Spears, Toxic aurait été réalisé par Tim Burton ? Oh putain non !!!!!!! Mais qu'est ce qui t'as pris Monsieur, ce pas possible ça, merde !!!

bon sinon jme casse fissa a la boule noire , esperons que ce ne soit pas un concert prive de Ash.. de toute manière jy rentrerais quitte à coucher avec la premiere personne venue qui me laissera passer avec elle, jy rentrerais !!! mon groupe prefere de mes 15 ans et que g jamais vu en live (sic) leur prochain album a l'air de promettre  ( produit par un ancien producteur des Foo Fighters et SOAD et mixé par un gars qui a bosse avec Rage Against the Machine ; ça promet du gros son avec de la grosse guitare distordue qui pète quoi ! ) bon et toi la Ricaine tu me saoules mainteant il faut que j'y aille !

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